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LE PEUPLE AFRO -CARIBÉEN

Les Afro-Caribéens ou les Africains-Caribéens sont des peuples des Caraïbes dont l'ascendance totale ou partielle remonte à l'Afrique. La majorité des Afro-Caribéens modernes descendent des Africains (principalement d'Afrique de l'Ouest et d'Afrîque centrale) emmenés comme esclaves dans les Caraïbes coloniales via la traite transatlantique des esclaves entre le XVe et le XIXe siècle pour travailler principalement dans diverses plantations de canne à sucre et dans les ménages. D'autres noms pour ce groupe ethnique incluent les Noirs des Caraïbes, les Afro- ou les Noirs des Antilles, ou les Afro- ou les Noirs des Antilles. Le terme Créole des Antilles a également été utilisé pour désigner les Afro-Caribéens, ainsi que d'autres groupes ethniques et raciaux de la région, bien qu'il existe encore un débat sur son utilisation pour désigner spécifiquement les Afro-Caribéens. Le terme Afro-Caribéen n'a pas été inventé par les peuples des Caraïbes eux-mêmes, mais a été utilisé pour la première fois par les Américains d’origine européenne à la fin des années 1960. Les personnes d'origine afro-caribéenne d’aujourd’hui sont en grande partie d' origine ouest- africaine et centrale, et peuvent également être d'autres origines, notamment européennes, chinoises, sud-asiatiques et amérindiennes, car il y a eu de nombreux mariages et unions entre les peuples des Caraïbes au cours des siècles.

Bien que la plupart des Afro-Caribéens vivent encore aujourd'hui dans les pays et territoires anglophones, francophones et hispanophones des Caraïbes, il existe également d'importantes populations de la diaspora dans le monde occidental, notamment aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en France et aux Pays-Bas. Les peuples des Caraïbes sont majoritairement de confession chrétienne, bien que certains pratiquent des religions d’origine africaine ou syncrétiques, telles que la Santeria, le Vaudou et le Winti. Beaucoup parlent des langues créoles, comme le créole haïtien, le patois jamaïcain, le sranantongo, le créole de Sainte-Lucie, le créole martiniquais ou le papiamento .

Les populations locales et de la diaspora ont produit un certain nombre d’individus qui ont eu une influence notable sur les sociétés africaines, caribéennes et occidentales modernes ; on compte parmi eux des activistes politiques tels que Marcus Garvey et CLRJames ; des écrivains et théoriciens tels qu’Aimé Césaîre et Frantz Fanon ; le chef militaire et homme d’État américain Colin Powell ; des athlètes tels qu'Usain Boit, Tim Duncan et David Ortiz ; et les musiciens Bob Marley , Nicki Minaj et Rihanna.

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MEMORIAL CAP 110 A L'ANSE CAFFARD

Situé sur la commune du Diamant à La Martinique, le mémorial du Cap 110 est un hommage à tous les esclaves qui ont subi la traite des noirs à La Martinique. Face à la mer, exposés aux vents du large, 15 bustes de 2 métrés 50 sont disposés au sommet du rocher de l’anse Caffard.

 

Ils symbolisent les victimes anonymes de la traite des noirs durant la période de l’esclavage. C’est à la fois un lieu d’art
et de recueillement pour les habitants comme pour les visiteurs qui découvrent la solennité de ce lieu pour la première fois. Ce mémorial fait partie des choses à voir en Martinique, aussi bien pour les grands que les petits. Cela peut être une très bonne occasion pour évoquer ce pan de l'histoire et aborder des sujets comme la tolérance, l'égalité...

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L'ARBRE DU VOYAGEUR

Originaire de l'île de Madagascar où il est appelé ravinala, l'arbre du voyageur se retrouve dans d'autre zone de la planète disposant d'un climat tropical.

 

Malgré son nom, ce n'est pas un arbre au sens botanique du terme, même si son aspect donne cette impression. Tout comme le bananier, c'est en réalité une plante herbacée. Elle est de la famille des Strelitziacées comme le fameux oiseau de paradis (d’où la ressemblance de ses fleurs).

 

Elle peut atteindre jusqu'à 20 mètres de hauteur, 6 mètres de diamètre. Chaque feuille mesure 3 mètres de long dont le pétiole représente les 2/3 de sa longueur. Les feuilles sont disposées en éventail, ce qui rend l'arbre du voyageur facilement identifiable et de loin.

Il tire son nom d'arbre du voyageur grâce à la forme de ses feuilles et leurs dispositions en éventail qui permettent de récupérer, concentrer et stocker l'eau à leur base. Il permettait donc aux voyageurs assoiffés de trouver de l’eau pour de désaltérer.

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BAIN DEMARE MADA

En créole "démaré" (parfois écrit "démarré") signifie littéralement : se libérer, se débarrasser de ses entraves. Le "bain démaré" est un bain de purification qui utilise l'élément eau  (liquides) et l'élément air  (extraits de parfums) pour purifier et changer le taux vibratoire de l'aura d'une personne ou d'un environnement. Il est généralement pris en début d'année, pour un anniversaire, pour une nouvelle étape de sa vie ou toute autre transition importante (déménagement, changement d'emploi, etc ...).

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BELE MADA : UNE TRADITION CULTURELLE

Bèlè est un terme générique qui désigne à la fois :

•  le genre musico-chorégraphique

•  l’instrument

•  le tambour bèlè

•  le contexte

•  la soirée bèlè et, de manière générale, une façon d’être ensemble et des valeurs : solidarité, partage et résistance culturelle.

Le bèlè signifie « Bèl air » (bel endroit, bon moment).

Le bèlè s'élabore artistiquement à partir d’une sorte de « matrice » socio- musico- chorégraphique. Cette « Matrice » Bèlè intègre des principes structurants, Chanté, Répondè, Bwatè, Tanbouyé, Dansé, Lawonn, Kadans qui supportent des mécanismes de construction dont le principal est le principe d’inversion. La « Matrice » Bèlè permet ainsi de créer des configurations du Bèlè en fonction du contexte social, historique et géographique.

Un chanteur mène la musique avec une voix qui porte, alors que se développe le dialogue entre les danseurs et le joueur de tambour. Le tambour est accompagné par un rythme ti-bwa donné par deux baguettes qui percutent la partie arrière du tambour.

 

Le bèlè est un ensemble de pas et de figures issues de l'Afrique, de l'Europe, du quadrille et de la haute taille venue d’Europe. Ils puisent leurs sources dans : 

•  les religions,

•  les esclaves africains, la mannyè viv des indiens caraïbes,

•  le christianisme et les courants philosophiques introduits par les Européens, l’hindouisme amené par les Indiens,

 

•  le vécu quotidien du peuple martiniquais.

•  Au niveau de « la société Béliya » dans les hauteurs de Saint-Marie à Bezaudin. Les descendants des Marrons, les nouveaux

libres créent une société nouvelles basée sur des valeurs telles que l'entraide, le don et contre-don.

Cette philosophie est traduite par l’expression artistique qu’est le bèlè, la forme en quadrille désignant le carré de terre qu’ils

acquièrent pour une réelle liberté.

Danseurs et danseuses 

La danseuse est munie :

•  d’une jupe évasée

•  d’un haut

•  d’un jupon

•  d’un panty ou un short

•  d’un carré de tissu à la taille.

Tandis que les hommes portent un pantalon et un t-shirt.

Ils disposent d’une très grande liberté dans le choix de la gestuelle et dans le jeu qui se développera entre partenaires. Mais ils doivent obéir à une exigence absolue : être au rythme du ti-bwa (dans le temps). En effet dans le bèlè il existe deux types de rythmes :

•  le deux temps : « tak-pi-tak-pi-tak » comme le bèlè courant, bèlè dous...
•  et le trois temps : « tak-pi-tak-pi-tak-tak-tak », par exemple le béliya.

Le bon danseur est celui qui saura marier le geste et le jeu tout en étant au son du tambour.

Malgré le dénigrement, le bèlè a su résister à l'épreuve du temps et s’affirme de plus en plus comme un élément incontournable de l'identité martiniquaise. Recelant de grandes richesses et de grandes potentialités pour l’épanouissement communautaire et individuel, pratiquer le bèlè enseigne la patience, la rigueur, l'expression, la solidarité, la connaissance et la transmission du patrimoine culturel martiniquais.

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LE CHIEN DANS LA SOCIÉTÉ CRÉOLE

Pendant toute cette période (1660 à 1848), les esclaves étaient soumis à des conditions de vie très rudes, souvent inhumaines. N'étant pas libres de leurs déplacements, ils étaient étroitement surveillés par leur propriétaire, eux même aidés de chiens d’attaque. Le chien était l'auxiliaire des maîtres pour la surveillance des ateliers et pour la chasse aux esclaves en fuite. Le terme " marron w ou " nègre marron w a été attribué aux fugitifs.

Pendant toute la période de l'esclavage, la relation entre l’esclave et le chien n’a été qu’un rapport de violence, alimenté par des sentiments de haine nés de la peur. Cette utilisation des chiens est restée cruellement présente dans la mémoire collective. Des chiens, souvent déjà rencontrés et craints dès l’embarquement en Afrique.

​Les superstitions

Les contes et légendes créoles montrent combien l'animal est au centre du fantastique. Il est, par conséquent, un acteur très présent dans les superstitions qui pullulent en Martinique. Le chien y trouve naturellement sa place.

Les légendes antillaises évoquent des chiens créoles qui seraient des âmes maléfiques de gens morts qui ne réussiraient pas à rejoindre l’au delà. Là encore, on retrouve le sentiment de peur qu’ils suscitent.

D'autres superstitions attribuent à quelques chiens des qualités particulières. Ainsi, le “ chien fer * détiendrait des pouvoirs magiques. De nos jours, certains disent qu’il est bon d’en un avoir un attaché devant sa maison pour éloigner les mauvais esprits. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Pendant longtemps, cette race a été crainte et pourchassée à cause de son aspect général et de ses prétendus pouvoirs mystiques.

Les proverbes

La profusion de proverbes mettant en scène le chien montre bien la grande place qu’il occupe aussi bien dans l’imaginaire que dans la vie des martiniquais. Sentiments, comportements, défauts, qualités, sont sous-entendus avec des expressions très imagées, souvent pleines d’humour. Ils peuvent varier en Fonction du contexte dans lequel le proverbe est énoncé.

 

* bien épi chyen, canari couvé M : soyez bien avec votre chien, mais gardez votre marmite couverte. Pour inviter à la méfiance, à la prudence,

 

“ tiré chik an pié chyen. i ka mandé’w kous koun “ rEnlevez ses chiques au pied du chien, il vous défiera à la course : utilisé pour parler d’ingratitude.

 

w Fok ou Flaté chyen avan ou rivé bo an pil roch " : Il Faut amadouer le chien tant qu'on n'est pas arrivé à côté d’un tas de pierres. Il Faut savoir courber le dos avant d'être en position de Force. Pour faire allusion à la ruse, la prudence, la patience.

 

” chyen pa ka palé. cé pou yo pa bayFè konmission ” : Si le chien ne parle pas. C’est pour qu’on ne le sollicite pas : Pour décrire les individualistes, casaniers, égoïstes.

 

“  chyen pa lé ban nan. mé i pa lé poul la pren’y “ : le chien ne veut pas de banane, mais il ne veut pas que la poule la prenne. Se dit pour les égoïstes. Egalement pour ceux qui font preuve de toupet.

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CONTE CRÉOLE

​Le conte

Le conte créole fait partie du patrimoine culturel immatériel au même titre que la musique, la danse, le carnaval, le lasotè, etc. Il était pour les esclavagisés un moyen de surmonter leur souffrance, une résistance permanente à l’oppresseur, un moyen détourné d’enseigner la pédagogie de la prudence, une autre manière d’exprimer leur ténacité et de montrer qu’ils étaient des êtres humains et non des meubles.

Le conteur antillais est un digne descendant du griot africain, c’est chez lui qu’il a appris l’art de maintenir et garder vivante la tradition par le biais du conte qui est un moyen d’éducation en Afrique. Il est arrivé aux Antilles avec les déportés de la traite négrière, qui ont connu les griots. Le griot est une espèce d’enseignant initial qui déverse ses connaissances sans cesse renouvelées. Il est considéré comme étant dépositaire de la tradition orale et réputé être en relation avec les esprits. Devenu mémoire vivanteen histoire du pays, en généalogie, en art oratoire, en pratique musicale, ilaccompagne la paroled'un luth traditionnel. Il est chargéde préserver et transmettre l'histoire, la loi, ainsi que l’oralité de génération en génération, dans les sociétés humaines qui n'ont pas de système d’écriture. Le conte a perduré et continué d’exister aux Antilles avec les esclavagisés qui ont emporté avec eux la tradition africaine et certains sont devenus des conteurs​.

Pour maintenir l'attention de l'auditoire, le conteur démarre par l’appel vibrant d'un « yé krik! » tonitruant lancé à la cantonade, auquel l'auditoire interceptée répond « yé krak ! » puis toujours pour l'invite il demande en français : « Est-ce que la cour dort ? », « non la cour ne dort pas » est la réponse faite en chœur, ce qui lui fait dire sur un air chantonnant et plein de gouaille « si la cour ne dort pas, réveillez-vous pour entendre la suite de mon histoire ! Yé krik ! » Et le conteur sur sa lancée poursuit sa prestation en créole. Il interrompt son récit par les retentissants « yé krik ! » « yé krak ! » des « yé mistikrik ! » «yé mistikrak ! » et ainsi de suite, tout au long du conte, dans une interaction permanente faite de ces interjections auxquelles l’assistance continue de répondre, car la force du conteur se trouve dans l’attention que son auditoire lui prête « yé mistikrik » ! Le conte créole est interdépendant, il sait montrer aussi que l’intelligence n’est pas dans un lieu précis, ni seulement là où on l'attend.

Les personnages

Le conteur met en scène des personnages et des animaux d’ici ou d'Afrique : Compère macaque, Compère Léphant le balourd (l’éléphant), le lapin rusé et débrouillard, leTigre l’idiot de service, qui parodient des personnages humains en rapport avec la société esclavagiste, et surtout avec le maître. On y rencontre aussi la Diablesse, elle a des capacités surnaturelles. Elle est représentée sous les traits d’une très belle femme et désigne le danger, le piège qu'il faut savoir éviter. Aussi belle femme qu'elle soit, chacun sait qu’avec son pied de boucet son pied de cheval, elle peut aussi se transformer en cheval à trois pattes, mais malgré la possibilité de la débusquer et de détourner son emprise, la peur nous possède. Elle représente l’antagoniste que l’on doit affronter obstacle après obstacle pour devenir le héros qui l’aura bravée.

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DOMINO SPORT NATIONAL

​Le jeu de domino

Le jeu de domino est bien plus qu'un simple passe-temps en Martinique. C'est une tradition ancrée dans la culture martiniquaise depuis des décennies. C'est également une activité sociale importante en Martinique, offrant l'occasion de se retrouver en famille ou entre amis, de discuter et de passer du bon temps ensemble.

L'importance culturelle des dominos en Martinique

En Martinique tout se fait dans la convivialité et dans la bonne humeur. Le domino ne déroge pas à ces règles.

Une partie de domino se joue souvent avec un Ti punch ou une bière Lorraine à côté de chaque joueur et surtout pas en silence.

On se chambre, on blague, on parle fort et les dominos sont claqués sur la table pour faire monter la pression et faire entendre à tous que ce joueur attaque.

Enraciné dans l'histoire et imprégné de tradition, le jeu de domino continue de rassembler les martiniquais de tous âges et de toutes origines, perpétuant ainsi son rôle central dans la culture locale.

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FET PAK

Les Traditions de Pâques en Martinique

  • Les Grandes Réunions Familiales Pâques est l'occasion pour les familles martiniquaises de se retrouver et de partager un repas festif. Le dimanche de Pâques, les tables sont garnies de mets traditionnels tels que le matoutou d

crabe, un plat emblématique à base de crabe, de riz et d'épices. 

  •  Les Pié Coco Pendant la période pascale, les enfants fabriquent des "pié coco", des petits cerfs-volants traditionnels

en forme de croix, fabriqués à partir de feuilles de cocotier et de papier coloré. Ces cerfs-volants sont ensuite volés sur les plages et dans les champs, ajoutant une touche de couleur au ciel martiniquais.

  • Les Jeux et Activités Traditionnels Divers jeux traditionnels et activités familiales marquent également la fête de Pâques. Les courses d'œufs, les chasses aux œufs en chocolat et les concours de cerfs-volants sont des moments de

réjouissance partagés par petits et grands.

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KOUDMEN JADIN

​Le Koudmen Jadin désigne une initiative collective au sein de laquelle les membres d'une communauté se mobilisent pour effectuer des travaux agricoles tels que la plantation, la récolte ou l'entretien des jardins. Cette pratique valorise la transmission des savoir-faire locaux, renforce les liens sociaux et perpétue les traditions ancestrales.

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KOUS YOLE MADA

C'est d'abord le gommier qui arrive en Martinique au début des années 1900. C'est un canot fabriqué à l'aide d'une voile en tissu et d'un bois, le gommier dont il adopté le nom. Les gommiers servaient à la pêche et des courses étaient organisées entrepêcheurs. Les gommiers lesplus célèbres étaient Miss Paulette du vauclin, Yvette Bien-Aimée du François, Nelly du Robert ou encore Dieu Madre des Anses d'Arlet.

Ces courses attiraient déjà de nombreux spectateurs.

Tout d'abord qu'est-ce qu'une yole?

La yole est une embarcation légère, étroite et allongée qui est propulsée à la façon aviron. les première yoles sont apparues en europe vers le 17ème siècle et étaient utilisées dans des compétitons entre rameurs. Le mot "yole" vient du norvégien "jol" qui signifie canot.

 

Le Tour des yoles aujourd'hui


Chaque année, le Tour des Yoles de Martinique constitue l'évènement majeur des grandes vacances en Martinique. Il a lieu durant une semaine; généralement fin Juillet - début Août, et met en compétition une vingtaine de yoles rondes qui s'affrontent dans le but de remporter le maillot rouge du vainqueur.

Les yoles en elles-mêmes ont constamment évolué pour les rendre plus rapides. Elles ont été allongées passant de 7 à 9 mètres pour contenir plus de coursiers (jusqu'à 14 coursiers), les voiles originellement en coton sont remplacées par des voiles en nylon, matière plus légère et permettant d'utiliser des voilesbeaucoup plus grandes. Ce merveilleux spectacles en mer demande malgré tout  beaucoup d'aptitudes. 

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LA MANGROVE

Un écosystème essentiel

Longtemps victime d’une mauvaise image associée aux marécages, elles sont pourtant des lieux propres ne dégageant pas d'odeur quand elles sont en bonne santé. Ce sont des écosystèmes qui abritent toute une population de poissons, mollusques et plantes.

Grâce à leurs racines, elles participent à la stabilisation et à la protection des littoraux. En absorbant l’énergie des vagues, elles protègent les rivages et les zones côtières naturelles et habitées (la meilleure arme contre les tsunamis !). Elles sont également des nurseries, aires de croissance et d’alimentation pour de nombreuses espèces marines, un habitat pour les crabes et les mollusques mais aussi un refuge pour les oiseaux. De plus, elles contribuent à la filtration et à la rétention des polluants dans l'eau et jouent ainsi un rôle de maintien de la qualité des eaux marines, évitant notamment une trop grande turbidité de l’eau, néfaste aux coraux. La mangrove est un puits de carbone et permet ainsi de lutter contre le réchauffement climatique.

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LA SENNE MADA

Les origines de la Pêche à la Senne

La pêche à la Senne en Martinique trouve ses racines dans les pratiques ancestrales du peuple martiniquais. Adaptée au fil du temps, elle est devenue une méthode privilégiée par les pêcheurs locaux. La technique consiste à utiliser un grand filet "la senne" pour encercler les bancs de poissons etles capturer efficacement.

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EUGENE MONA - FIGURE EMBLEMATIQUE DE MADA

Figure emblématique de la musique des mornes en Martinique. Son œuvre a su capturer l'essence de la culture martiniquaise, mêlant tradition et modernité.

Depuis plus de trois décennies, son héritage musical continue d'inspirer de nombreux artistes et passionnés de musique. Ses chansons évoquent des thèmes universels tout en rendant hommage à la beauté des paysages et à la richesse des traditions de son île. La pérennité de son influence témoigne de l’importance de la musique dans la transmission des valeurs culturelles et des émotions. C’est un véritable trésor pour la Martinique et pour tous ceux qui apprécient la musique créole.

Eugène Mona est considéré corne le chantre de la culture et de l’identité martiniquaise.

Etalée sur environ vingt-cinq ans, de la fin des années 1960 à 1991, sa carrière s’est brutalement arrêtée, le 21 seulement 48 ans, juste après avoir enregistré un neuvième album qui devait marquer son grand retour.

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LA MONTAGNE PELÉE

La montagne Pelée (ou la Pelée dans le langage courant) est un volcan gris actif situé dans le Nord de la Martinique, île française des petites Antilles dont elle est le point culminant.

La montagne, un stratovolcan gris calco-alcalin, est notamment connue pour son éruption de 1902 qui a entraîné la destruction de la ville de Saint-Pierre située à ses pieds et au cours de laquelle près de 30 000 personnes sont mortes. Plusieurs navires au mouillage sur la côte ont été naufragés. Cette éruption, la plus meurtrière du xxe siècle, a servi à caractériser le type éruptif péléen tirant son nom du volcan. Le volcan est surveillé et étudié par l'Observatoire volcanologique et sismologique de Martinique depuis 1903.

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LE PÊCHEUR MADA

La pêche, à la Martinique, revêt une importance symbolique unique : témoin de l’attachement d’un collectif à ses mers, rencontre des peuples, des pratiques, œuvre de subsistance et organisation sociale ou urbaine. La fresque est éminemment dense, et adresse autant la curiosité historique que les enjeux de la société martiniquaise moderne.

La pêche de subsitance

La pêche, sur l’île, recouvre une intense diversité de pratiques, héritage, semble-t-il, des usages amérindiens, africains et européens. Ce qui surprend cependant, dans la variété de ces arts, c’est une leur constance : aujourd’hui encore, comme il y a un siècle, et plus loin parfois, l’on chasse à la main, en plongeant de quelques mètres depuis le bord. L’on dépose
des nasses qui se gorgent de poissons coralliens. L’on récolte au filet au long des côtes, à la senne aussi depuis la plage. Et puis, pour les plus aventureux, l’on navigue large, au-delà même du trait de terre et l’on s’en va là, vers la mystérieuse Miquelon. Les lignes, palangres ou traînes, complètent l’arsenal des courageux de mer.

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LE ROCHER DU DIAMANT MADA

Un trésor de la Martinique

Le Rocher du Diamant est l'un des sites les plus emblématiques de la Martinique. Situé au large de la commune du Diamant, ce piton rocheux intrigue par sa silhouette majestueuse, son histoire fascinante et la richesse de ses fonds marins.

Situation Géographique et Caractéristiques du Rocher du Diamant :

Un îlot volcanique situé à environ 3 kilomètres au large de la baie du Diamant, au sud-ouest de la Martinique. Il mesure environ 175 mètres de hauteur et s'étend sur environ 1 750 mètres de circonférence.

Caractéristiques géologiques

• Il s'agit d'un vestige volcanique, formé il y a plusieurs millions d'années.

• Ses falaises abruptes et sa structure en roche basaltique en font un site difficilement accessible.

• Son nom provient des reflets scintillants qu'il renvoie sous les rayons du soleil, évoquant une pierre précieuse.

La Faune et la Flore du Rocher du Diamant

Le Rocher du Diamant est un sanctuaire pour la faune et la flore locale. Sa position isolée en fait un refuge naturel pour plusieurs espèces animales et végétales.

Les oiseaux marins

Le Rocher abrite une colonie impressionnante de fous bruns et de frégates. Ces grands oiseaux marins utilisent ses falaises abruptes comme zone de nidification, loin des prédateurs terrestres.

Une flore unique :

Malgré son apparence aride, le Rocher du Diamant possède une flore adaptée aux conditions extrêmes. On y trouve des plantes résistantes aux embruns salins, telles que des lianes marines et des espèces endémiques qui se sont adaptées à la sécheresse et aux vents forts.

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TAMBOU BELE

À l'origine conçu par les esclaves d’origine africaine en fuite réfugiés dans les mornes de l’île, il est un membranophone de forme conique constitué d'un fût sur lequel est tendue une peau. La percussion, fabriquée en fonction du tanbouyé (joueur de tambour
bèlè), est peu répandue et sa technique de jeu est peu commune : l’utilisation du talon de pied, en frottant la peau du tambour le rend mélodique. Par l’oralité, la tradition de la facture et du jeu du tambour bèlè ont été transmis sur des générations. D’abord interdit, le tambour a ensuite été joué dans les quartiers d’esclaves des Habitations de l’île avec des variantes du jeu d’origine“.

Grands maîtres du bèlè

  • Ti Émile (Emmanuel Casérus), Ti Raoul (Raoul Grivalliers), Victor Treffe, Galfétè, Félix Casérus, Dulténor Casérus, Vava Grivalliers, Berthé Grivalliers, Clothaire Grivalliers, Féfé Marolany, Paul Rastocle, Benoit Rastocle, Carmélite Rastocle, Apollon

Vallade, Félix Cébarec, Génius Cébarec dit Galfétè, Stéphane Cébarec, Boniface Cébarec, Saint-Ange Victoire, Robert Dessart Siméline Rangon, Espélisane Sainte-Rose, Sully Villageois, Dartagnan Laport (célèbre famille de fabricants de tambours), Julier Saban (Bèlè Baspwent).

  • Nouvelle génération : Eugène Mona (1943-1991), L’AM4 (Georges et Pierre Dru), Kannigwé, La Sosso et le groupe Wapa,
    Edmond Mondésiret son groupe Bèlènou, XTremjam, Bèlè Boumbap de Kali, Lassao, Sully Cally, Jean-Philippe Grivalliers, Bor

Reine-Adelaide, Jean-Pierre Mitrail (Alblana), Vwa bèl danm, Nénéto, Lébéloka, Bélya, Vaïty, Bèlè Légliz, Lèspri Danmyé, Manuéla M’La Bapté, Stella Gonis, Icess Madjoumba, Artana.

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VAVAL MADA GROUP A PIE​​

 

Moderne car sans cesse renouvelé, tout en étant ancré dans l’Histoire et empreint de multiples héritages, le carnaval de la Martinique est unique en son genre. Né aux 18éme siècle durant la période de l’esclavage, il trouve ses origines dans des célébrations d’antan. Traits d’union au sein d’un peuple hétéroclite et brassé, elles réunissaient des personnes qui avaient leurs cultures en dénominateurs commun : Les pas de danse y raisonnaient au rythme d’une musique effrénée. La fête était alors un exutoire qui permettait, outre de raviver les racines, de dénoncer, par la dérision, injustices et autres sources de mécontentements quotidiens. De nos jours, le carnaval offre toujours l’occasion de satyres basées sur des faits d’actualité ou sur des personnalités publiques. Mais il est avant tout un moment de convivialité, de partage et de joie collective, de créativité aussi. Contrairement au très codifié carnaval du Brésil, celui de Martinique laisse libre cours aux participants d’être ce qu’ils souhaitent, comme ils le souhaitent, sans règles ni contraintes, en toute spontanéité. L’on voit donc défiler dans les rues des costumes de toutes natures : sophistiqués, sur-mesure, sobres, improvisés, minimalistes aussi parfois... Et chaque Jour Gras ou presque donne le la sur une ambiance ou thématique particulière.

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LA FLEUR DE BALISIER

 

  • Symbole de résilience et de renouveau
    La flore antillaise, avec ses espèces endémiques, témoigne d’une capacité à s’épanouir dans un environnement parfois difficile. La fleur de balisier, par sa robustesse et sa capacité à fleurir dans un climat tropical, peut ainsi être vue comme le symbole de la résilience martiniquaise et du renouveau constant, des valeurs chères à la culture locale.

  • Expression de l’identité culturelle
    Dans de nombreux territoires, la nature et ses éléments jouent un rôle important dans la transmission d’un héritage culturel. Pour certains, la fleur de balisier est un rappel des traditions orales, des récits et des croyances qui font partie intégrante de l’histoire martiniquaise. Elle incarne le lien intime entre le peuple et son environnement, soulignant l’importance de la nature dans la mémoire collective.

  • Symbole de beauté authentique et de singularité
    Parfois, ce type de symbole naturel est utilisé dans l’art et la communication pour illustrer la beauté unique de l’île et de ses habitants. La fleur de balisier peut alors représenter l’authenticité, la singularité et l’attachement à une nature préservée, aspects qui résonnent particulièrement dans une société valorisant son héritage insulaire.

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CUEILLEUR GOLETTE

 

La Cueillette, Un Pont entre Passé et Présent

L’acte de cueillir des produits directement dans la nature ne se limite pas à un simple geste alimentaire. Il symbolise un retour aux sources, une valorisation de la culture locale et une réponse aux enjeux de durabilité et de préservation de l’environnement. Les initiatives modernes en Martinique, qui encouragent l’utilisation d’ingrédients issus de la cueillette locale, participent à la redécouverte et à la transmission de ce patrimoine culinaire amérindien.

L’héritage culinaire amérindien en Martinique se manifeste notamment par des pratiques de cueillette et une connaissance intime de la biodiversité locale, qui influencent encore aujourd’hui certains aspects de la gastronomie créole.

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